samedi 2 août 2008

Arrivée à la Nouvelle-Orléans...

Mettons-nous en situation :

Vous avez passé 3 jours dans un hotel très confortable de Baton Rouge, piscine, climatisation, lits gigantesques, on vous a mâché le boulot pendant 3 jours et 3 nuits, vous avez un peu perdu de votre mordant et de votre ardeur. Quelqu'un - supervisor, collègue, directrice - passe vous chercher après le dernier repas (qui a dit "du condamné" ??) pour vous emmener dans votre paroisse d'affectation. Enfin, la Nouvelle-Orléans. Vous dites-vous.
Vous empruntez la A 10 (prononcez "Aïe tène") qui surplombe les bayous, vous croisez les premiers oiseaux blancs magnifiques, la végétation luxuriante, l'immensité du Lac Ponchartrin qui ressemble à une mer intérieure, vous êtes bien, vous êtes beau, le monde n'est qu'amour et volupté.
20 minutes passent et vous entrez par la même autoroute à Nola. Par Claiborne avenue. Très très mauvaise entrée en matière. Quoique Claiborne puisse être une chouette avenue par endroits, ici elle traversait des quartiers ... euh... pourris. Mais quand je dis pourris, je dis que je m'attendais à voir Al Pacino sortir des habitations délabrées pour régler ses comptes avec les gens qui erraient et qui, eux, semblaient tout droit sortis du film "La cité de Dieu". C'est là qu'on a débouché sur mon école. Gros gros coup de mou.

Mais heureusement, il y a eu Laëtitia. La directrice de la section française de l'école d'Arnaud qui nous a emmené le soir même faire un tour dans son quartier à elle, la Nouvelle-Orléans d'uptown,
typique mais locale, aux maisons fabuleuses de calme et de bougainvilliers. Voilà, c'était ça notre Nouvelle-Orléans.

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