lundi 30 juin 2008

Hommage au voyage.

Les mots de Barbara.

Ah ! Les voyages
Aux rivages lointains,
Aux rêves incertains,
Que c'est beau, les voyages
Qui effacent au loin
Nos larmes et nos chagrins,
Mon dieu !
Ah ! Les voyages.
Comme vous fûtes sages
De nous donner ces images
Car les voyages,
C'est la vie que l'on fait,
Le destin qu'on refait.
Que c'est beau, les voyages
Et le monde nouveau
Qui s'ouvre à nos cerveaux,
Nous fait voir autrement
Et nous chante comment
La vie vaut bien le coup
Malgré tout !
Ah ! Jeunes gens,
Sachez profiter de vos vingt ans.
Le monde est là.
Ne craignez rien.
Il n'est pas méchant.
Il vous guidera.
Ah ! Les voyages
Qui murissent nos cœurs,
Qui nous ouvrent au bonheur,
Mais que c'est beau, les voyages !
Et lorsque l'on retourne chez soi,
Rien n'est comme autrefois
Car nos yeux ont changé
Et nous sommes étonnés
De voir comme nos soucis
Etaient simples et petits,
Car les voyages
Tournent une page.
Ah ! Les voyages...

samedi 28 juin 2008

Dernière via ferrata...



Partir implique de dire au revoir. A ceux qu'on apprécie, ceux qu'on côtoie, ceux qu'on aime. Il y a les au revoir cordiaux, les au revoir angoissés, les au revoir tristes et les au revoir déchirants. Aujourd'hui, c'étaient les au revoir sportifs...
Initiée à la via ferrata par un collègue et ami, nous avons voulu faire un dernier parcours avant mon départ. Il m'a donc emmenée en Suisse faire l'ascension du pilier est du Moleson. Kesako ? Une montagne de 2100 mètres d'altitude surplombant le lac de Lausanne.
Durée : 3 heures d'ascension, Température : 35 degrés et brise agréable, Sueur : 2, 5 litres.
C'était juste parfait, merci Bernard.

vendredi 27 juin 2008

Déménagement (suite)

Dernière ligne droite du déménagement. Nous avons évacué les derniers gros meubles chez notre chevelu de copain, Gilles, et dormons depuis deux jours sur un matelas posé à même le sol devant la télé. Le camping des derniers instants fait parti de l'aventure. On s'y sent comme en transit. Comme en préparation.
L'état des lieux du bureau a lui été fait aujourd'hui. Il est peu orthodoxe de faire l'état des lieux de sortie d'une seule pièce 15 jours avant le déménagement, mais les prochains locataires doivent déposer dans ledit bureau des meubles de grande valeur qu'ils ne veulent pas entreposer dans une cave sordide en attendant leur emménagement ; ils nous ont donc demandé s'il était possible que nous gardions leurs meubles, en échange de quoi, ils prenaient en charge le loyer du mois de juillet... Soit 820 euros... Quelqu'un parmi vous aurait refusé ?
Le bureau est à présent tout résonnant d'un vide nouveau.

Bref, il nous fallait dont faire l'état des lieux de cette pièce avant qu'ils y déposent le buffet de grand mamie et les tapis persans. Arnaud a ainsi passé l'après-midi à vider, nettoyer, faire illusion, pendant que je corrigeais les épreuves du brevet de français à Altkirch. Et nous devons avouer, honteux mais déterminés, que nous avons eu recours au vieux truc du dentifrice blanc. Des tableaux accrochés, des trous aux murs, un propriétaire tatillon ? Achetez du dentifrice blanc épais et bouchez les trous avec : en séchant, le dentifrice va durcir et vous obtiendrez un effet "caution assurée" des plus naturels et appréciables. L'inspecteur des travaux finis approuve et cherche les marques...

mardi 24 juin 2008

Nola : troisième ville la plus dangereuse des USA ?

Lorsque vous tapez "New Orleans" sur Google, quelques secondes suffisent pour que deux mots qui deviendront très vite récurrents, apparaissent : Katrina et Murder. Vous creusez, vous cherchez et vous découvrez que New Orleans est considérée comme la deuxième ville la plus dangereuse des Etats-Unis après Détroit. Vous apprenez également que l'ouragan Katrina a creusé l'abîme entre Noirs et Blancs et qu'il a contribué à la cristallisation d'un ghetto, le Ninth Ward (ghetto qui se trouve de l'autre côté de la rue délimitant le French quarter, quartier ultra touristique particulièrement soigné par les autorités louisianaises et seule zone épargnée par les inondations...). Vous lirez des dizaines de témoignages concernant des meurtres perpétrés dans les différents quartiers de la ville ; enfin en quelques mots, vous hallucinerez.
Alors au bout de quelques semaines ou mois de ce régime, vous décidez d'arrêter de tout gober et attendez d'arpenter vous-même Ursuline Avenue pour déterminer si oui ou non Nola mérite sa triste réputation. Et vous lirez avec délice ce site, blog à priori, qui recueille des pages et des pages de commentaires attestant de l'ambiance fantastique qui anime la ville, chaleureuse, vivante, unique et qui fait de Nola, pour tous ces gens, touristes et natifs, un number one.

http://www.eveandersson.com/usa/la/new-orleans

dimanche 22 juin 2008

Boeing 767 et peur panique de l'avion

Si la peur des araignées (surtout celles qui vous mangent les chairs, hein Brown recluse?) est accessible à l'entendement, celle des avions et des risques qu'un vol de quelques 12 heures comporte, l'est tout autant. Arnaud présente ainsi les symptômes de ce que l'on peut nommer une trouille de tous les diables. Après avoir pesé le pour et le contre quant à l'absorption d'un demi-litre de tord-boyau alsacien et de ce qu'il en résulterait concernant l'état d'Arnaud à l'aéroport d'arrivée et les réactions diverses des gentils douaniers américains, nous avons laissé tomber l'idée. Nous avons de même étudié la possiblité qu'il prenne quelques lexomils en suppo, mais il se montre absolument réfractaire à l'idée. Enfin, nous avons agi en adultes responsables et avons pris contact avec la source de tous ses maux : Monsieur Boeing 767. Car finalement, la peur résulte de l'inconnu ; qui connaît n'a plus peur. Nous savons donc TOUT!
Places à bord, capacité du réservoir, acuité visuelle du pilote, montant d'imposition de ses parents, bref ; le Boeing 767 est notre ami. A voir s'il le restera une fois que ses 54 mètres de long, ses 16 mètres de haut et ses 351 passagers, tasseront Arnaud au fond de son siège, blême et priant.

Premières prépa de cours

Ces week-end fleuris, odorants et chauds sont des moments propices pour moi à la méditation, la réflexion, l'introspection (Qui a dit "Bonjour la modération" ??). Or il se trouve que ces derniers temps, mes seuls raisonnements concernent la Louisiane, la Louisiane et la Louisiane. Je me suis donc penchée avec délice sur la préparation de mes premiers cours... Prof convaincue que je suis, je disposais de 97 manuels scolaires tout niveaux confondus que j'ai dû trier et mettre en carton pour la plupart il y a un mois déjà. Me restait une pile dont je soupçonnais l'utilité non négligeable pour établir les séances de français des p'tits Cajuns. Une bonne pile. J'ai scanné un grand nombre de pages choisies, et me suis
résignée à emmener avec moi certains ouvrages de grande qualité.
"Lesquels ?", demanderez-vous peut-être. Le dernier Bordas "Le français en séquence, édition 2007"?, le nouveau Hachette Education "Français et culture 2008" ? Nooooon...
Mon attention s'est portée sur 3 ouvrages datant respectivement de 1985 et 1988...
Des manuels de grammaire, d'orthographe et de vocabulaire dont la clarté a fait ses preuves et qui devrait les faire encore par-delà l'Atlantique. Un vieux Larousse, un bled et l'orthographe pour tous que ma mère avait acheté pour les nuls du boulot...

La pédagogie moderne ne s'y est pas trompé qui s'est inspirée parfois jusqu'à la paraphrase de ces mammouths de l'enseignement du français.
Me reste le fameux "Pédagogie du français langue étrangère" de 1978 qui a lancé les grandes pistes de l'enseignement du "fle", et qui lui aussi, sera coincée entre deux vestes de tailleur dans mes valises de 130 litres.
C'est de la place en moins pour les vêtements dans les bagages, mais que voulez-vous... Le savoir et la connaissance passent avant tout, non ?! Et puis, une fiche plastifiée de l'alphabet phonétique international à destination d'un public anglophone gardée dans mes ressources de prof depuis 4 ans avec la certitude qu'elle me servirait un jour, je ne peux pas lui faire l'affront de la mettre en carton...

samedi 21 juin 2008

Billets d'avion

La liste du contingent parue (liste faisant mention des ayants droit à un billet d'avion gratuit), nous avons contacté les compagnies aériennes ayant un partenariat avec le codofil, afin d'obtenir les devis pour le billet d'avion d'Arnaud (le seul chanceux de notre couple à profiter d'un billet gratuit), devis qui doit ensuite être accepté par les responsables louisianais qui allongent les dollars! Nous en avons évidemment profité pour demander un devis pour mon billet d'avion. Bilan : aller-simple sur American Air Lines direction Baton Rouge en partance de Paris Charles-de-Gaulles, escale à Dallas, 14 heures de vol, le 28 juillet : 1100 euros. Nous nous sommes renseignés par ailleurs pour voir combien coutait ce vol si nous n'avions pas bénéficié du partenariat établi entre le codofil et les compagnies aériennes : 2932 euros. Vous avez dit : "Damned!! " ?
Belle économie en ces temps de débit bancaire hallucinant.
En revanche, les inconditionnels d'Air France devront se résigner à s'en détourner : après leur avoir demandé une demande de devis, ils nous ont renvoyé un mail pour nous dire qu'il leur était impossible de proposer des prix compétitifs, que le codofil le savait et qu'ils ne pouvaient pas rivaliser avec les autres compagnies. Lucides ou fiers capitalistes ?

lundi 16 juin 2008

Vendre, vendre, vendre!

Dernière ligne droite. L'appartement doit être rendu le 5 juillet, vide de meuble et de trace. Après avoir pris conscience des prix exorbitants pratiqués par les sociétés de garde-meubles (de 120 à 210 euros par mois pour 7m3), une voie s'est imposée à nous ; vendre nos meubles, vendre ce qui est vendable, vendre à prix cassés, à prix sacrifiés, à prix sacrifice, mais vendre. Nous n'avons aucun meuble de famille, aucune histoire de vieille armoire.
Tout est bon, site de vente entre particulier, vide-greniers, marchés aux puces.
Aujourd'hui, vous avons vendu deux bibliothèques IKEA, noire et blanche. Ayant perdu depuis longtemps tout espoir de tirer un quelconque bénéfice de ces ventes, nous appliquons la règle du 50% de rabais si le meuble est en très bon état, 60% s'il est déjà plus abîmé, au plus offrant s'il est vieux et défraîchi. C'est ainsi que nous entamons l'ère du camping dans un appartement à 820 euros/mois...
Vêtements dans les valises et espace déserté. La chambre résonne maintenant du vide qui l'occupe.





Quant aux marchés aux puces, il est de notoriété publique qu'il faut s'y rendre de bonne heure pour y vendre aux vrais acheteurs : ceux qui se lèvent tôt dans le but d'y laisser des biffetons. Ce que j'ai fait grâce à l'emplacement et la générosité de Loïck et Maud, ma Maud. Seulement, il faut être préparé à ce que l'on vous mette de force trois piécettes dans les mains contre la paire de chaussure de votre homme, paire neuve, paire oubliée, sans vous demander une seule fois votre avis quant au prix qu'on vous en offre. Alors, prise de court, vous refuserez, agacée et revêche, prétextant qu'un euro, c'est trop peu pour une paire de chaussure portée une malheureuse fois. Et vous devrez être prête à entendre, première des milles fois où vous l'entendrez au cours de la journée :"Mais ch'te jure M'dame, j'achète, c'est pour les pauvres après!". Mouais.
Bref, ne vendez rien que vous ne voulez pas vraiment voir partir. C'est trop triste. Proposez des vêtements du fond des tiroirs et bradez. Je n'ai moi-même pas voulu vendre tous mes vêtements.
En revanche, j'ai passé une journée fabuleuse avec Maud, rire et bien-être, devant l'aplomb viril de notre voisin de stand, rougeaud et gras, prêt à tout pour qu'on le remarque, sous la pluie battante, engloutissant des knacks-frites débordant de ketchup. La belle journée. Le beau souvenir. Bisous ma belle.

Et voilà. Fin de journée, stock vendu, porte-manteaux orphelins.

mardi 10 juin 2008

Arachno-phobia !



J'ai eu il y a quelques jours la bonne idée de fureter sur internet afin d'y découvrir, confiante par avance, la faune à coup sur inoffensive peuplant les bayous. Mauvaise idée n°1... J'ai découvert la "Brown Spider Recluse", une cousine de la veuve noire. J'ai légitimement voulu faire des recherches sur son degré de dangerosité. Mauvaise idée n°2... Elle mord et son venin nécrose les tissus environnants, creusant des trous parfois vertigineux dans la chair. Ma décence me dicte de ne pas joindre à ce post de photos dont le caractère "ch'pourrais être dans le dictionnaire médical 2009" choquerait les sensibilités les plus fragiles. Il vous suffira d'aller sur la toile (sympa le jeu de mot, non? Toile internet, toile d'araignée, non?... Bon, d'accord), vous y trouverez toutes les blessures les plus horribles de ces pauvres tibias, mollets, joues et pouces (allez voir celui-là !!) victimes de cette mangeuse de chair humaine.
Vive le béton, les "condos" et l'absence de végétation...

dimanche 8 juin 2008

On fait les comptes !

Quelques jours après l'obtention des visas, deux conclusions s'imposent :
- ce projet nécessite, avant même le départ, une vraie endurance physique et morale. Lourdeurs administratives (pour les formulaires, pour le visa, pour les billets d'avion), démarches annexes (vendre les meubles, clôturer ses comptes ou faire des procurations, faire visiter l'appartement, se déplacer à Paris pour les oraux de pré-sélection, les entretiens, qui obligent souvent à se lever très tôt, se mettre à jour dans tous ses papiers, etc). 
- avoir déjà une réserve d'argent : pour deux personnes, il m'en a couté 380 dollars et 257 euros. 
* 1OO dollars/personne de paiement des frais SEVIS
* 89,08 dollars/personne de paiement des frais de visa
* Une enveloppe chronopost/personne à 21 euros.
* Un paiement de 15 euros en ligne sur le site du consulat pour avoir le droit de prendre rendez-vous.
* 2 allers-retours pour 2 personnes en train : 200 euros.

Mais comme le dit toujours joyeusement mon luxembourgeois de beau-frère : "Finance ta vie!"

Visite au consulat, rue Gabriel.


Nous sommes le 8 juin. Les visas sont arrivés hier. Tout est réglé. Simple, non?
Et pourtant...
Tout commence par l'adresse figurant sur les (nombreux) documents fournis par le codofil : 2 rue Gabriel. Sauf que c'est le 4. Et que dans l'état dans lequel les lourdes démarches administratives nous mettent, c'est le genre de détail qui peut faire tout basculer ; raison, logique, sang-froid. Renseignements pris auprès du site du consulat, c'est bien au 4 rue Gabriel que nous avions rendez-vous le jeudi 5 juin à 7 h 30 du matin. A ce stade là, les lecteurs éclairés se diront peut-être : "7h30 ?? En partant de Mulhouse ?? Ca risque de faire un peu juste, non?" Donc, le mercredi après-midi après les cours, direction Meaux, banlieue parisienne où résident deux de nos meilleurs amis qui nous hébergeront pour la nuit : Caroline et 
Aziz (que nous remercions d'ailleurs chaleureusement pour la glace au nutella et le cadre magnifique). Le lendemain, debout à 5h00 pour prendre le RER
 afin d'arriver dans les meilleurs délais au consulat.
Première surprise : on est déjà 20. 
Deuxième surprise : n'espérez pas boire un café et manger un croissant en attendant le rendez-vous (puisqu'ils ne vous laissent pas rentrer avant l'horaire fixée), il n'y a dans ce quartier que des boutiques de luxe et aucune denrée alimentaire accessible avant 9 hOO.
Troisième surprise : des agents consulaires vérifient nos mandats-comptes à l'entrée ainsi que le contenu de nos sacs. Devant tout le monde. Et j'aime autant vous dire que voir exposer ses produits de toilettes et autres effets personnels au vu et au su des 19 autres personnes qui font la queue derrière vous, c'est très rude comme mise en train. Surtout lorsque l'agent consulaire vous dit en farfouinant copieusement : "Ha non, ça passera pas, ça!". Vous avez beau lui dire de l'air le plus candide : "J'ai dû passer la nuit sur place, d'où la présence de ces produits dans mon sac", il vous répondra : "dormir, pas dormir, c'est pareil!"
Dans son infinie bonté il vous laissera passer, mais aura définitivement distillé en vous une peur de l'autorité et des règles indélébile. 
Nous subirons ensuite une deuxième fouille entre deux portiques de détecteurs de métaux qui nécessitera que l'on enlève ceinture, montre, collier, bracelet, et au cours de laquelle on placera dans un petit sac congélation tout ce qu'il est formellement interdit d'emmener à l'intérieur du consulat : portable, bouteille, bijoux qui sonnent quand vous passez les portiques, brosse à cheveux, brosse à dent, etc. Nous nous sommes ensuite saisi, tétanisés, d'un ticket/numéro à la machine fran-glaise du bout du couloir, et nous avons attendu que ledit numéro s'affiche sur les panneaux digitaux qui surplombent les guichets entourant l'immense salle d'attente, vide quand nous sommes arrivés, pleine au bout de 10 mn (ce qui m'amène à vous faire remarquer qu'il est impératif de prendre rendez-vous très tôt le matin pour ne pas passer la journée assis, la peur au ventre).
Lorsque le numéro s'affiche, il faut alors courir au guichet concerné, dire bonjour avec le plus grand naturel disponible et donner votre dossier. En deux minutes et de façon assez rude (ça fait parti du décorum), la dame vous rend ce dont elle n'a pas besoin et vous renvoie vous asseoir en attendant l'autre entretien. Sauf qu'il n'y a plus de places assises. Alors debout, nous avons patienté jusqu'à ce que notre numéro, une heure et demie plus tard, se ré-affiche et que nous rencontrions une autre dame (plus gentille celle-là) qui nous dit au bout de quelques minutes et après vous avoir posé deux, trois questions bateaux ("What you gonna do in USA?", "Have you ever been to USA ?") que les visas sont accordés. Nous sommes enfin rapidement sortis, rincés mais heureux d'en avoir fini.
Finalement, c'est une formalité ces entretiens au consulat.

lundi 2 juin 2008

Avant-veille du rendez-vous au consulat

15 : nombres de pages qui composent les divers formulaires à présenter à l'agent consulaire, le tout avec un sourire modéré mais républicain.
7 : nombre de documents annexes à présenter également au susnommé agent consulaire mais cette fois-ci, sourire concentré.

Nous sommes fin prêts : le check-point est terminé (DS-2019 ok, DS-156 ok, DS-157 ok, DS-158 ok, attestation des frais sevis de 100 dollars ok, attestation de prise de rendez-vous ok, lettre de Jessica Cormier ok, attestation de paiement des frais de visa 89,08 euros ok), les papiers sont classés dans le dossier "administratif pour rendez-vous du 05 juin", l'entretien envisagé comme une formalité. Sauf qu'il peut être tout sauf une formalité. Qui dit entretien, dit évaluation, dit jugement, dit subjectivité (même relative), dit stress donc de ne pas faire l'affaire...
Notre misérable anglais nous permettra-t-il seulement de comprendre ce que l'agent tentera de nous faire avouer ?