mercredi 30 juillet 2008

La musique

Si vous venez en Louisiane, vous prendrez quasi immédiatement conscience d'une chose qui fait partie intrinsèque de la population ; la musique.
En cette fin de journée de stage, nous avons déjà assisté à un concert, improvisé par un louisianais de 75 ans, francophone et ancien professeur, guitare sur les genoux, dans le hall de l'hotel, venu pour dire son amour de la langue française et sa joie de nous voir là, tous prêts à donner ce que l'on pourra donner à ses enfants. C'était une belle image que de l'écouter là, au milieu de nous, de blanc chevelu, vibrant au fil des chansons cajuns ( cajunes ?) qui avaient, a-t-il dit, peuplé sa vie.

Avons hâte d'arpenter Main Street et le French Quarter.

Bread pudding.

Arnaud a fait connaissance avec sa nouvelle addiction ce soir : le bread pudding.

Du nom du vieux pain que l'on récupère pour le faire macérer dans une mixture spéciale et cuire au four pour lui donner l'aspect d'une bouillie solide délicieuse, il est nappé de chocolat fondu ou de caramel. En l'occurrence, de caramel concentré, saturé de sucre. Tout ce qui le rend dingue.

Ca va contribuer à pallier à sa toxicomanie nutellesque qu'il ne peut toujours pas assouvir.

Honte aux IUFM...

Première journée de stage. 8h15 - 18h45.
Regroupée par paroisses dans une grande salle, j'ai découvert que la majorité des enseignants regrettait de ne pas avoir été mutée à la Nouvelle Orléans, et que nous étions finalement les chanceux du programme. J'ai aussi appris la différence entre une demie-journée de formation et une demie-journée de remplissage. Moi qui sors des sacro-saints IUFM et de leur propension à nous faire faire 100 km dans le pédagogique but de nous réunir pour nous dire, "voilà 4 documents, tentez de mettre en place une progression de séquence, on met en commun dans deux heures", j'ai découvert qu'en une matinée, on pouvait recevoir toutes les informations pratiques et secondaires (quoi qu'importantes) concernant la vie dans les collèges américains, des coordonnées indispensables, des fiches de traduction pour construire l'indispensable tissu social entre collègues, les infos quant aux appartements, propositions chiffrées et renseignées à l'appui, aux voitures (avec adresse internet, tèl, conseils), jusqu'aux dates des festivals, des conférences concernant chacun, le tout dans un classeur nominatif contenant également les contrats pré-remplis, la demande administrative pour le N° de sécu, etc, papiers que le codofil se charge de photocopier.
Le tout en 2 heures, sans temps mort.

Honte aux iufm français.

mardi 29 juillet 2008

CA Y EST !!

First, escale à Dallas. L'aéroport était à lui seul une caricature de tout ce qu'il peut y avoir de plus cliché lorsque l'on tente, pauvres français, d'imaginer le grand continent, de mettre des images sur "l'Amérique" construites en sous-traitance dans la culture collective par
les séries d'outre-Atlantique : un agent texan avec chapeau façon vieux cow-boy blasé et nom de rigueur, Larry, et des magasins en zone "security" qui ne laissent plus de place au
moindre doute : Ben And Jerry and Starbuck coffe (présenté ici par notre acolyte codofilienne).

Et enfin, Baton Rouge. Après avoir survolé ces bayous magiques au creux desquels se tortille mollement le Mississipi, boa gigantesque et impérieux, à bord d'un coucou de 40 passagers, nous avons atterri dans un aéroport déserté par les touristes. C'était une arrivée locale. Comme un retour à la maison. J'étais sous le charme. Incroyablement sous le charme. Et même lorsque nous sommes sortis de l'aéroport climatisé et qu'une espèce de chape de plomb en fusion et paradoxalement d'une humidité étouffante a bloqué un instant nos poumons, le temps de prendre conscience que oui, c'était bien l'air ambiant qui ressemblait à un coton trempé qu'on vous aurait plaqué sur le nez.. C'était juste un moment à part. Juste extra.

Nous avons appelé l'hotel pour qu'il envoie une navette et nous avons pris nos packages contenant repas/casse-croûte et programme du stage du lendemain. Mais je préfère omettre de vous raconter tous ces détails administratifs pour ne garder que cette atmosphère d'arrivée, ce charme des premiers moments, indicible.


14 heures de vol dans la vue
alors pas de c
ommentaires
sur l'asymétrie déroutante
de mon visage.


lundi 28 juillet 2008

JOUR J ... Faux départ...

On avait passé une semaine loin de tout, informatique, télématique, humanité, au fin fond des landes, occupés à gérer le stress et l'excitation.

Arrive le jour J. Ce matin. Déjà sur Paris depuis la veille, nous étions comme dit l'expression, fin prêts. Roissy Charles-de-Gaulles à 9hoo, départ à 11h40.
Et là.
Vol annulé.
Problème technique.

VOL ANNULE !!!!

J'avais pensé à tout ; retard, gros retard, valises perdues, correspondances manquées, mais vol annulé..
A commencé alors une attente de 3 heures pour savoir comment et quand nous pourrions rejoindre Bâton Rouge. Les agents, conciliants, passaient en vagues dans la file d'attente pour conseiller aux passagers renfrognés d'attendre à l'hôtel - qu'American Air Lines, bien entendu, règlait - qu'on veuille bien les appeler pour leur annoncer quelle solution la compagnie avait trouvé pour eux. Sachant que la Luftansa était en grève et avait donc dispaché la totalité de ses passagers sur les vols disponibles, il restait en tout et pour tout 2 places en Business Class avec Air France. Oui, mais voilà ; lorsque vous avez une place en classe éco, no way to have the one on Business Class!!!
En bons soldats, on a préféré attendre et faire la queue, longuement, pour régler notre cas avec la gentille dame du guichet. Bien nous en a pris : elle nous a trouvé deux places sur le même vol mais pour le lendemain (oui, on n'a pas voulu trop en demander) et nous avons eu ainsi la chance de rencontrer... des codofiliens! Une codofilienne d'ailleurs. Mutée à Baton Rouge, elle avait l'enthousiasme en berne et attendait également de plaider sa cause de vive voix.

Bref, numéros échangés, sympathie nouée, nous nous sommes promis de nous retrouver au Pullman (hôtel 4 étoiles situé à l'extrémité est de l'aéroport) ; Arnaud et moi avons attendu 50 mn la navette pour l'hôtel, navette qui ignorait qu'il y avait encore du monde pour le Pullman. Nous avons ainsi fait la connaissance d'un couple américain désireux de savoir comment faisaient les français pour travailler sans avoir de scrupule aucun pour les impératifs d'horaires..
Nous avons été obligé de plier. Ben oui, le retard, les lenteurs, les vols annulés. Eux devaient partir à Dallas. Notre escale. Ils étaient donc aussi casés au Pullman. Nous y sommes allés de concert. Ils ont beaucoup ri lorsque nous sommes redescendus de notre chambre pour annoncer à la réception qu'il y avait déjà des personnes dedans...
La journée avortée par excellence.
Beau début!! En espérant que tout ça ne sera pas le début d'une série noire.

En attendant, bien le bonjour de la chambre 410 d'un hôtel 4 étoiles aux portes de Charles-de-Gaulles!Ah oui, et bien sur, merci à la correspondante téléphonique d'American Air Line que j'ai eu au téléphone il y a 8 semaines qui m'a dit que nous avions le droit à 22 kgs par personne pour partir ; ni plus ni moins. Elle a juste oublié de me dire que c'était non pas 22 mais 23 kgs, qu'il s'agissait du poids d'un bagage et que nous avions droit à 2 bagages par personne... Soit à peu près 5O kgs par tête. Nous voyageons donc léger. Merci encore.

lundi 14 juillet 2008

Assurance raptriement

Le croirez-vous : la MGEN ne propose pas d'assurance rapatriement. Ce qui peut ne pas être spécialement surprenant en soi. Sauf quand vous en connaissez la raison : "On ne peut pas rapatrier un exaptrié, quel qu'il soit". Question étonnée de ma part : "Ah bon ? Mais pourquoi ?". Réponse interloquée : "Ben, parce que vous voulez qu'on vous rapatrie vers où ?? Chez vous, ce sera la Louisiane! Et on ne peut pas vous rapatrier ailleurs que vers chez vous!".
Ouais, ok...
Alors avis à tous : les assurances rapatriements proposés par la plupart des assurances d'exaptriés, c'est du FLAN !! La MGEN considère qu'il ne peut exister d'assurance rapatriement que lorsque l'on est touriste. Plus lorsque l'on acquiert le statut d'expat. Donc si problème, si gros problème qui nécessite retour immédiat au doux foyer familial, qu'est-ce qu'on fait ?

samedi 12 juillet 2008

Forum des professeurs de français en Louisiane...

Ayant eu la journée pour explorer les plus petits posts de ce forum après l'avoir chaudement recommandé ce matin, je me montre ce soir un poil plus nuancée : si le forum est un guide indéniable et une source de renseignements indispensables, l'une des discussions est à éviter absolument, et se trouve dans l'onglet "Expérience". L'un des intervenants y raconte sa vie en Louisiane et particulièrement son année de prof de FLE, année somme toute ... traumatisante, frustrante, éreintante, et pour un esprit aussi terre-à-terre que le mien, ça signifie DANGER !
Alors relativisons : toutes les paroisses de Louisiane n'offrent pas les mêmes conditions de travail et certaines peinent visiblement à donner à l'enseignement du Français Langue étrangère la place qu'il mérite. Les élèves semblent parfois n'avoir aucune limite et la classe de FLE fait office de permanence où il fait bon vivre sa vie. Je cite : "La pire des ZEP en France puissance 10". Je passe sur les problèmes avec le Codofil rencontrés par cet enseignant (et par d'autre) et cesse de lire.
D'un naturel optimiste, j'attends de confirmer ou d'infirmer ces témoignages en me confrontant seule à la meute des "apprenants " (Ah oui, oubliez aussi la didactique et autre pédagogie ; elle semble inexistante...) : certaines écoles sont de bonnes écoles, certains programmes sont de bons programmes (retenez : ISL, l'école bilingue et Audubon Charter) et j'espère faire partie de celles et ceux pour qui la Louisiane a été une expérience riche, unique et positive.

Ce qu'il ne faut pas oublier de faire (suite)

MANGER DU FROMAGE !!!


Dans la mesure où le fromage n'est pas la spécialité louisianaise (et à fortiori américaine) que les magasins vendent le plus facilement, merci à belle-maman pour le reblochon, la cancoillote, le boursin tomates séchées, le boursin nature, le rondelé citron-basilic, le caprice des dieux, le roquefort, le brie de Meaux et le coulommiers.

Ressources internet

Puisque vous êtes vous-mêmes dans la situation d'expatrié paniqué, vous avez déjà écumé mille fois la toile en tout sens à la recherche de ressources pour constituer vos american drills, ou de sites à la "Huggy les bons tuyaux", à l'affût que vous êtes de la moindre combine vous permettant de croire que vous maîtrisez votre expatriation prochaine et les bouleversements tentaculaires qui y sont liés.
Vous connaissez donc fort bien le site Frenchimmsersionusa.org. Cliquez alors sur l'onglet "Liens" et sur 'Tous les sites internet" dans le menu qui se déroulera. Vous y trouverez une foultitude de sites indispensables à propos desquels vous ne manquerez pas de vous demander quels sont les génies qui se sont acharnés à les mettre en place.
En ce qui me concerne et en tant que prof de français / FLE, j'ai été séduite par ce site, http://phonetique.free.fr/, qui non seulement fourni de précieuses indications quant à l'apprentissage de la phonétique, mais permet également d'installer sur l'ordinateur la police "Alphonetic" et donc de faciliter grandement la constitution d'exercices.
Enfin, entre cent sites aussi attractifs les uns que les autres, vous y trouverez un "Forum des profs de français en Louisiane" qui vous apprend notamment quelles sont les conditions de travail en FLE dans les différentes paroisses, vous apprendrez qu'une des choses dont vous ne devez pas vous encombrer pour partir sont les vêtements et vous découvrirez le profil des nouvelles recrues 2008 avec lesquelles vous serez amené à vivre en Louisiane.

mercredi 9 juillet 2008

Caisse des Français à l'Etranger

Suite à mes recherches concernant les couvertures sociales proposées aux expatriés, je me suis retrouvée sur le site de la C.F.E, et il est je crois impératif pour tous les voyageurs français d'aller y faire un tour pour y visiter les liens fournis : cliquez sur le rectangle bleu "Nos partenaires" et choisissez l'onglet "Organismes d'expatriation". Vous y trouverez une foule d'adresses menant à toutes les institutions dont il est indispensable de connaître les coordonnées et les services (ex : le centre des impôts des non-résidents, le centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale, la maison des français à l'étranger chapeauté par le ministère des affaires étrangères, etc.)

http://www.cfe.fr/

Sécurité sociale

La couverture sociale d'expatrié est finalement plus facile à contracter que nous ne nous l'étions imaginé. Après avoir envoyé un mail à la MGEN pour me faire éclaircir la situation, une gentille dame m'a expliqué succinctement mais efficacement, le B.A BA des couvertures sociales à l'étranger. Nous devons donc contracter la couverture sociale de base et avoir une mutuelle. Pour la mutuelle, c'est simple : en tant que prof certifié, nous serons automatiquement gérés par la MGEN SEM (MGEN Section Extra Métropolitaine). Pour la couverture sociale de base : 2 solutions. Soit on s'adresse à une caisse locale (l'assurance des paroisses), soit on décide d'être couvert par la Caisse des Français à l'Etranger (C.F.E.).
Et pour faire le transfert dans leurs services, rien de plus élémentaire : leur envoyer l'arrêté de détachement (que nous établirons à l'arrivée), le contrat de travail Codofil, une adresse à la Nouvelle Orléans (celle de l'établissement d'affectation convient) et dès que possible, un bulletin de salaire.
Merci à la gentille dame en question pour les précieux renseignements.

SECTION EXTRA METROPOLITAINE (= mutuelle):
du 3 mars au 27 juin 2008
Accueil physique et téléphonique
du lundi au vendredi de 10h-12h et 14h-16h
02.43.39.15.50

CAISSE DES FRANCAIS A L'ETRANGER ( = couverture sociale de base, = sécu):
BP 100 - 77950 Rubelles - France
tèl : 01 64 71 70 00
fax : 01 60 68 95 74

mardi 8 juillet 2008

Ce qu'il ne faut pas oublier de faire.

- Résilier la live-box (ça évite que les futurs occupants de l'appart en profite à vos frais)
- Réserver la nuit d'hôtel à Baton-Rouge précédant celles déjà réservées et payées par le codofil
- Aller chez le médecin pour vous faire prescrire des médicaments dont vous savez pertinemment que vous aurez besoin (pour les angines en prévision des lieux publics climatisés à 14 °C alors qu'il fait 35 dehors; pour la cystite à cause du stress, de la fatigue, de la chaleur, de l'humidité; du doliprane pour les maux de tête qui ne manqueront pas de survenir à force d'essayer de comprendre ce que les gens nous diront..etc.)
- Téléphoner à la compagnie aérienne pour savoir quel poids ne doit pas excéder l'ensemble des bagages (pour American Airlines : 22 kilos, même pour un billet avec visa !!)
- Faire "dé-simbloquer" votre téléphone de manière à pouvoir y mettre une carte prépayée une fois sur place
- Acheter un répertoire et noter tous les numéros et adresses indispensables, au cas où ledit portable soit inutilisable là-bas

J'en oublie surement, mais mes capacités intellectuelles et mémorielles s'amenuisent à mesure que je me sens en vacances...

Première pause depuis 2 mois

Nous venons de faire notre première grasse matinée depuis 2 mois. Il faut le reconnaître ; la préparation que nécessite un tel changement de vie est hallucinante. Entre les tonnes de papier, le déménagement (difficile dans notre cas parce que nos deux familles habitent l'une et l'autre aux deux bouts de la France et qu'il a été laborieux de leur transporter nos meubles), les reventes (de meubles, de vêtements, sur les sites de vente, sur les vides-greniers), les résiliations d'abonnements en tout genre, les diverses démarches administratives ; il y a de quoi devenir doucement dingue...! Mais ça y est, aujourd'hui, nous sommes en vacances!
Et nous en avons profité pour voir nos amis, Aziz et Caroline. Et comme toujours, c'est un bonheur d'être avec eux.

Clin d'oeil à nos fous-rires.

lundi 7 juillet 2008

Passation des clefs.

Voilà. Appartement rendu. Premier chez nous. Nomades désormais. Domiciliés chez les parents. Quelle régression..!
Nous avons rendu les clefs ce matin au terme d'un état des lieux de sortie durant lequel nous n'avons cessé d'espérer que le commis du proprio venu remplir les cases du feuillet polycopié, ne remarque pas les rayures sur le parquet, les portes de placards branlantes, la chasse d'eau fuyante, les trous dans les murs bouchés au dentifrice blanc (voire post précédent!), bref, le tout venant. Et hormis la présence non désirée des futurs locataires venus déposer un piano AVANT l'état des lieux, persuadés que nous serions de toute façon là pour recevoir le précieux colis, le tout s'est plutôt bien passé. Reste à surveiller le montant de la caution restituée. Pincement au coeur quand même devant le seuil de l'appartement. Au revoir Riedisheim. Riedi...quoi? Ouais, bon ça va, hein.

Derniers jours en Alsace.

Nous décollons le 28 juillet et avions donc décidé de tout mettre en oeuvre pour quitter notre appartement avant les grandes vacances de manière à profiter de nos familles au maximum avant le départ. Il a donc fallu dire au revoir aux amies. Ce fut difficile et délicieux. Difficile parce que déchirure, absence, mais savoureux parce qu'elles m'ont fait passer 2 des meilleures soirées entre filles de ces 5 dernières années. Alors pour les canapés au saumon, le parc de nuit, les chansons hurlées dans la voiture, pour la terrasse, pour la fumée, la fenêtre de la chambre, le "mal par le mal", le champagne, pour le bruit du scooter, pour "Derrière l'amour", pour les fous-rires, pour les redoutables introspections ; Maud et Ludi, merci mille fois.

Souvenirs d'élèves.

Vous en avez assez de cette ingratitude qui peuple les fins d'année scolaire? Vous vous sentez coupables d'espérer un malheureux remerciement, voire (Orgueil quand tu nous tiens!) un petit cadeau à l'issue d'une année particulièrement houleuse avec vos 4° ? Vous pensez que, mince, vous avez tellement fait pour eux entre les problèmes d'orientation, les mises au point avec les parents, les discussions morale-sanction-confidence que vous pensez mériter un petit quelque chose ? Ne cherchez plus ! Le remède miracle pour avoir enfin un retour sur investissement de la part des fauves -pourtant- chéris : partez à l'autre bout du monde. Vous n'en finirez plus de recevoir durant les deux dernières semaines de classes, collier, boucles d'oreilles, lettres en tout genre (de remerciement, de confession, d'amour) et ... dessins.

Un petit aperçu avec ce canson offert par une future écrivaine proustienne ou journaliste littéraire éclairée.

Elle se reconnaîtra et je lui souhaite bonne route.

vendredi 4 juillet 2008

Déménagement (suite 2) : le jeu des sept erreurs.

Il y a quelques posts, j'étais fière de la première pièce que nous avions réussi à vider de tout meuble : le bureau... Les futurs locataires ne nous en ont pas laissé profiter très longtemps et sont venus y entasser la quasi totalité d'un appartement de 125 mètres carrés. Cherchez les 7 différences...