jeudi 25 septembre 2008

Ministre en vadrouille..

Devinez qu'est qui qu'a eu l'insigne honneur de serrer -mes respects Monsieur le Ministre- la main du plus grand ponte de l'éducation nationale française ...?

Je vous raconte.

Pendant qu'en France le matin même, et selon Libé, des enseignants (en-saignant) de maternelle suspendaient des couches devant le bureau du ministre suite aux derniers propos éclairés qu'il avait tenu concernant l'inutilité d'avoir un bac + 5 pour changer des couches et moucher des nez, pendant ce temps-là donc, Xavier faisait un petit tour à New York (surement pour rejondre un copain...) visiter quelques écoles de Harlem et du Bronx, pour atterrir ensuite hier à la Nouvelle-Orléans afin d'y renouveler les accords franco-Louisianais en matière d'éducation.
Il a protocolairement effectué une visite dans l'école d'Arnaud, école phare en matière de programme d'immersion française (vous pensez bien que c'est pas dans la mienne qu'on lui aurait conseillé de se pointer... Quoique je suis mauvaise langue, il s'est rendu ensuite dans une école du RSD...), puis a souhaité recevoir la communauté des enseignants français dans la superbe maison du consul.
Nous avons donc reçu une invitation officielle pour assister à une réception chez Monsieur le Consul et son épouse à 17 heures le mercredi 23 septembre.
Résultat, on y est allé avec nos acolytes de toujours, Loetitia et Marie-Hélène, on a passé un bon moment à se retrouver les uns les autres et on a serré la main de Monsieur le Ministre (sauf Arnaud qui a surtout serré sa veste, en fait), visiblement content d'être là, entouré d'une quarantaine de personnes, enseignants et hauts résponsables du consulat confondus.
Il a prononcé un discours en faveur des pratiques éducatives et scolaires à l'étranger qui, "sans faire de propagande, sont exactement à l'image de ce que notre président a souhaité et souhaite toujours mettre en place, à savoir l'égalité des chances à l'école en instaurant des systèmes d'aide après la classe pour les enfants dont les parents n'ont pas la possibilité, à la différence des familles aisées, de payer des cours particuliers ; bref, rendre à l'école son caractère républicain."
Enfin, il est parti se reposer dans un hotel de New Orleans et nous avons pu nous lâcher sur les petits-fours d'excellente qualité.

J'aurais bien pris des photos, mais j'avais envie de garder mon boulot et mes deux bras, donc vous vous contenterez de ce petit récit.

2 commentaires:

James a dit…

Hé . . . est-ce que tu peux me donner un petit coup de main ? La requête est sur mon blog. J'imagine qu'elle ne soit pas une tâche lourde pour une Française :).

Anonyme a dit…

et ben dites donc messieur/dame!!!! la classe à l'américaine G envie de dire!!!!!!!!