dimanche 11 janvier 2009

2. Malinalco

Malinalco est une toute petite ville à laquelle nous nous sommes rendus parce qu'elle abrite un site aztèque extrêmement bien conservé et qui appartient encore -Ô miracle- à la famille indienne qui le possédait il y a des centaines d'années.
De Toluca, nous avons emprunté un bus local qui nous a déposés aux portes de la ville en deux heures. A l'aller, le bus était vide. Au retour, il était plein d'ouvriers qui rentraient visiblement chez eux et qui ont profité du trajet pour étudier les différences morphologiques des femmes européennes restées debout dans l'allée centrale du bus...

On accède au site par une ascension de quelques centaines de marches qui surplombent les montagnes et qui - sous un zénith à 28°C - est à envisager avec toute la prudence nécessaire concernant les coups de chaud. Sur le chemin, outre le paysage splendide, les tablettes de pierre vous racontant l'histoire du site et de la famille qui en est propriétaire (le tout en trois langues : anglais, espagnol et le dialecte de la région), vous aurez l'occasion à maintes reprises d'apprécier la flore du sentier et notamment une espèce fort prisée qui pousse ici entre les pierres : le Cannabis Sativa.

Enfin, alors qu'arrivés là-haut nous tentions de nous imprégner d'une ambiance très particulière dont le peu de touristes présents permettait la pleine jouissance, un indien aux cheveux longs avec un aigle sur l'épaule et une conque à la main, fit son entrée, indifférent aux gens, monta les marches du temple et en plein soleil, souffla dans le coquillage pour émettre un son puissant qui dut s'entendre à des kilomètres : c'était Martin. Martin l'indien.

Martin est le descendant de la famille qui s'installa ici plusieurs siècles auparavant, et le propriétaire des lieux. Martin vit aujourd'hui de la même façon que ses ancêtres, respectant leurs coutumes et leurs codes, et habitant une faille de la montagne qui fait face au site.

Il venait accomplir là un rituel quotidien qui laissa l'assistance médusé. Arnaud, fasciné depuis toujours par cette civilisation, a pris son courage à deux mains et dans un espagnol frileux, est allé discuter avec lui, apprenant par là même tout ce que je viens de vous dire. L'échange dura quelques dizaines de minutes seulement, mais ce qu'ils se sont dits l'a laissé perplexe et je ne l'ai pas beaucoup entendu durant la descente.

En-dehors de cette rencontre, Malinalco est une petite ville magnifique dont les rues, la place centrale et le couvent doivent être vus.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

DU CANABIS????????????????????????????????????????????????????? !!!!!!!!!!!!!!!ah ah ah!!!

passons!!! trop bien l'indien ac son pote sur l'epaule!!!!

Anonyme a dit…

Oui, il pousse visiblement très facilement là bas. Et le reste se procure très facilement si j'en juge par les nombreux: "hé gringo, tou veux dé la marijuana, dé la coke, dé l'héro?"

Sinon, c'est pas moi qui suis allé causer à Martin, c'est LUI qui m'a appelé. Soyons précis. On avait des choses à se dire.

Anonyme a dit…

bien sûr oui, c'est Martin qui avait des choses a te dire!!!!! morte de rire!!!!!!!!!!!!!! T trop fort!!