dimanche 22 juin 2008

Boeing 767 et peur panique de l'avion

Si la peur des araignées (surtout celles qui vous mangent les chairs, hein Brown recluse?) est accessible à l'entendement, celle des avions et des risques qu'un vol de quelques 12 heures comporte, l'est tout autant. Arnaud présente ainsi les symptômes de ce que l'on peut nommer une trouille de tous les diables. Après avoir pesé le pour et le contre quant à l'absorption d'un demi-litre de tord-boyau alsacien et de ce qu'il en résulterait concernant l'état d'Arnaud à l'aéroport d'arrivée et les réactions diverses des gentils douaniers américains, nous avons laissé tomber l'idée. Nous avons de même étudié la possiblité qu'il prenne quelques lexomils en suppo, mais il se montre absolument réfractaire à l'idée. Enfin, nous avons agi en adultes responsables et avons pris contact avec la source de tous ses maux : Monsieur Boeing 767. Car finalement, la peur résulte de l'inconnu ; qui connaît n'a plus peur. Nous savons donc TOUT!
Places à bord, capacité du réservoir, acuité visuelle du pilote, montant d'imposition de ses parents, bref ; le Boeing 767 est notre ami. A voir s'il le restera une fois que ses 54 mètres de long, ses 16 mètres de haut et ses 351 passagers, tasseront Arnaud au fond de son siège, blême et priant.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Pfffff! Bravo pour la modération!! Je ne vois aucune exagération dans ce message. Bravo... et merci!

CaroAzizMaïssane a dit…

Xanax, c'est pas mal non plus, ou une boite entière de Sedatif PC, plus naturel...
Pauv' Arnaud... Si il veut je peux prendre sa place, voir comment ça se passe... et éventuellement le tenir au courant s'il y a moyen qu'il vienne nous rejoindre!

NOlaDArling a dit…

Si seulement on pouvait vous emmener avec nous dans les bagages...