dimanche 12 octobre 2008

Chez l'ami Gator

Beau dimanche d'octobre, réveillés à 11 heure comme il se doit, envie de Nature et de profiter des 26°C ambiants. Direction The National Historic Park, Jean Lafitte. 

Appareil photo en main, produit anti-moustique Off Deep Wood (le meilleur et le plus puissant selon mes collègues américains) répandu sur 90% de la surface dermique des nos bras, nuque et oreilles, pantalon long, chaussures fermées, nous nous préparions à une visite dans les bayous du sud louisianais.

Le Parc National Lafitte est une réserve naturelle au coeur des bayous, de l'autre côté du Mississippi à 30 minutes de la Nouvelle-Orléans. L'entrée est gratuite et la randonnée dure à peu près 2 heures. Seule consigne disait la brochure remise par le gars de l'acceuil : ne pas s'écarter du trail, le sentier. Ca promet.
En fait de sentier, il s'agit d'un chemin à l'allure de ponton qui passe au travers des marais.

Alors après avoir embarqué avec nous Marie-Hélène et son Antoine (arrivé hier par l'avion de 18 heures) et roulé 32 minutes, nous garons la voiture sur le bord de la route, en pleine forêt humide, à l'entrée d'un sentier difficilement repérable tant il est mangé par la nature environnante. On descend de la voiture, on fait 4 mètres et damned, j'ai le malheur de tomber sur ça : 
Et ne me dites pas "Ben quoi, on a les mêmes en France", parce que celle-là, elle a la taille de votre main (la plus grosse des deux) et elle est suspendue entre les arbres, à hauteur d'yeux.

C'est pour cette raison que Marie-Hélène et
 moi avons passé les 30 minutes suivantes accrochées l'une à l'autre (à deux, c'est plus difficile de se faire manger), courbées sur nous-mêmes dans l'espoir d'éviter de se laisser enrubanner par une toile qui pendouillait là.
Bref, on était liquide de trouille.

Les hommes partis devant, on avançait à l'allure modéré de celles qui savent que quelque chose les attend.

Sagement, au détour du sentier, couché au ras du ponton, il somnolait. Et nous avons tout bonnement hal-lu-ci-né. Je laisse les photos parler d'elles-mêmes.

Alors comme vous le voyez, rien ne sépare la faune des sentiers et le passage a été un peu...comment dire...crispé...
Il avait l'air friendly comme le disait un visiteur, mais un alligator de 3 mètres reste un alligator de 3 mètres.
Et ne me dites pas "Ben quoi, on a les mêmes en France", parce que ceux qu'on trouve en France, ils sont moins gros, plus rapides, leur queue repousse quand on la leur arrache et on appelle ça des lézards.


On 
aurait presque pu le toucher... 
Si on avait voulu se débarrasser 
du bras qu'on a toujours en trop.




En-dehors de lui, cette visite a été notre première vraie découverte des bayous. Le touriste est rare, le silence bienfaiteur et les paysages splendides.
 


Des arbres tri-centenaires dont la mousse espagnole trempe dans l'eau des marais.




Symétrie parfaite de la nature.
(J'entends quelqu'un rire là : 
mes commentaires 
ne vous plaisent pas peut-être ? 
Alors voilà, on n'a plus le droit 
de faire un peu de poésie, c'est ça?)




Les bayous à
 perte de vue.








2 commentaires:

Anonyme a dit…

scuse moi hein...mais : PUTAIN DE BORDEL A CUL DE POMPE A CHIOTTES...tu ne me refais PLUS JAMAIS CA ou je ne viens PLUS DU TT SUR TON BLOG...G hurlé et ai couru au fond de l'appart ds la cuisine, les gosses ont pas compris prkoi!!!!

concernant l'aligator....euh...comment dire...pas de filet????...une fois de + je t'aurais dépassé le record du monde de vitesse je crois!

NOlaDArling a dit…

Quoi? Pour l'araignée ou l'alligator ??!